- Définitions
- Éléments fondamentaux des services de prévention de l’AVC
- 1. Triage et évaluation diagnostique initiale de l’accident ischémique transitoire (AIT) et de l’AVC non invalidant
- 2. Prise en charge du mode de vie et des facteurs de risque
- 3. Pression artérielle et prévention de l’AVC
- 4. Prise en charge des lipides
- 5. Prise en charge du diabète et de l’AVC
- 6. Traitement antiplaquettaire des cas d’AVC ischémique et d’AIT
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7. Traitement anticoagulant visant la fibrillation auriculaire
- Recommandations
- 7.1 Détection de la fibrillation auriculaire après un AVC
- 7.2 Prévention secondaire de l’AVC chez les patients atteints de fibrillation auriculaire
- Section 7.2 Facteurs cliniques Mise à jour 2020 :
- 7.3 Augmentation de l’efficacité du traitement anticoagulant en pratique et minimisation des complications hémorragiques
- 8. Prise en charge périopératoire du traitement anticoagulant et du traitement antiplaquettaire
- 9. Prise en charge de la maladie artérielle carotidienne extracrânienne et de l’athérosclérose intracrânienne
- 10. Problèmes cardiaques concomitants chez les personnes ayant subi un AVC
- 11. AVC ischémique associé au cancer
Recommandations
Remarques : Ces recommandations s’appliquent en cas d’AVC ischémique et d’AIT. Les recommandations mettent l’accent sur la fibrillation auriculaire dans le contexte de la prévention secondaire de l’AVC. Pour en savoir plus sur la prévention primaire des AVC chez les personnes atteintes de fibrillation auriculaire (FA) non valvulaire, voir les lignes directrices actuelles de la Société canadienne de cardiologie et de la Société canadienne de rythmologie (SCC/SCR) sur la prise en charge de la fibrillation auriculaire : « Prevention of Stroke and Systemic Thromboembolism in Atrial Fibrillation and Flutter » (octobre 2020) [Prévention des AVC et des thromboembolies systémiques dans les cas de fibrillation et de flutter auriculaires]
Définitions :
Le terme fibrillation auriculaire non valvulaire désigne une fibrillation auriculaire en l’absence de sténose mitrale modérée à prononcée, ou de valvule cardiaque mécanique (ligne directrice 2020 de la SCC sur la FA).
Le sigle AOD désigne les anticoagulants oraux directs (autres que la vitamine K).
7.1 Détection de la fibrillation auriculaire après un AVC
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Les patients chez qui on soupçonne un AVC ischémique ou un AIT doivent subir un ECG à 12 dérivations visant à éliminer la possibilité d’une fibrillation auriculaire, d’un infarctus du myocarde ou d’une cardiopathie structurelle (p. ex., hypertrophie ventriculaire gauche) comme causes potentielles ou facteurs de risque d’un AVC [niveau de preuve B].
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Dans le cas des patients qui font l’objet d’examens en raison d’un AVC ischémique d’origine embolique en phase aiguë ou d’un AIT, on recommande une surveillance par ECG pendant au moins 24 heures dans le cadre du bilan initial relatif à l’AVC, en vue de déceler une fibrillation auriculaire paroxystique chez les candidats potentiels au traitement anticoagulant [niveau de preuve A].
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Chez les patients qui font l’objet d’examens en raison d’un AVC ischémique d’origine embolique ou d’un AIT d’origine indéterminée dont la surveillance par ECG initiale de courte durée ne révèle pas de fibrillation auriculaire, mais laisse soupçonner un mécanisme cardio-embolique, on recommande une surveillance prolongée par ECG pendant au moins deux semaines afin de favoriser la détection d’une éventuelle fibrillation auriculaire paroxystique chez certains patients d’au moins 55 ans qui ne reçoivent pas encore de traitement anticoagulant, mais qui seraient des candidats potentiels [niveau de preuve A]. Voir le chapitre sur la prévention secondaire de l’AVC des Recommandations canadiennes pour les pratiques optimales de soins de l’AVC pour des conseils supplémentaires sur la prise en charge des patients ayant subi un AVC et atteints de fibrillation auriculaire, et les recommandations actuelles sur la fibrillation auriculaire de la Société canadienne de cardiologie.
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(NOUVEAU EN 2020) : Dans le cas des patients de plus de 65 ans ayant subi un AVC ischémique ou un AIT, on recommande de procéder systématiquement à une palpation du pouls en vue du dépistage d’une fibrillation auriculaire non diagnostiquée [niveau de preuve C].
7.2 Prévention secondaire de l’AVC chez les patients atteints de fibrillation auriculaire
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Les patients ayant subi un AVC ischémique ou un AIT et atteints de fibrillation auriculaire devraient recevoir un traitement anticoagulant par voie orale pour la prévention secondaire des AVC [niveau de preuve A]. Voir l’annexe 4 pour plus de précisions sur le choix des anticoagulants oraux.
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(NOUVEAU EN 2020) : Un traitement anticoagulant par voie orale est fortement recommandé chez les patients atteints de fibrillation auriculaire ayant subi un AVC ischémique ou un AIT [niveau de preuve A]. Ce traitement est préférable à l’acide acétylsalicylique [niveau de preuve A] et au traitement antiplaquettaire à double modalité [niveau de preuve B].
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Chez la plupart des patients nécessitant des anticoagulants pour traiter la fibrillation auriculaire, il est préférable de prescrire des AOD comme l’apixaban, le dabigatran, l’edoxaban ou le rivaroxaban, plutôt que la warfarine [niveau de preuve A].
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Dans le cas des patients déjà traités par la warfarine qui maintiennent un bon rapport international normalisé (RIN) (de 2.0 à 3.0 avec une période dans l’intervalle thérapeutique supérieure à 70 %), sans effets indésirables, il est raisonnable de continuer l’administration de la warfarine, plutôt que de passer à un AOD pour les besoins du traitement anticoagulant [niveau de preuve B]. La prise de décision devrait tenir compte des préférences du patient [niveau de preuve C].
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Le choix de l’anticoagulant par voie orale devrait se faire en fonction de critères propres au patient (niveau de preuve C). Voir l’annexe 4 pour la sélection de l’anticoagulant en vue de la prise en charge d’une fibrillation auriculaire après un AVC ou un AIT.
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Il n’est pas recommandé d’effectuer systématiquement une transition au moyen d’un traitement anticoagulant par héparine chez les patients atteints de FA et d’un AVC ischémique en phase aiguë qui commencent à prendre de la warfarine [niveau de preuve B].
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On suggère d’effectuer la transition à l’aide d’un traitement antiplaquettaire (p. ex., une faible dose d’acide acétylsalicylique) jusqu’à l’atteinte de valeurs dans la zone thérapeutique d’anticoagulation [niveau de preuve C]. Pour en savoir plus, voir la section 6 du chapitre Prévention secondaire de l’AVC : Traitement antiplaquettaire des cas d’AVC ischémiques et d’AIT.
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Si le patient ayant subi un AVC ischémique ou un AIT et atteint de fibrillation auriculaire ne peut pas prendre d’anticoagulants oraux (AOD ou warfarine), l’acide acétylsalicylique seule est recommandée s’il n’y a pas de contre-indication [niveau de preuve A].
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Ceux qui présentent un risque élevé d’hémorragie ne sont pas de bons candidats au traitement antiplaquettaire à double modalité, de préférence à l’anticoagulation, car les risques d’hémorragie sont comparables et le traitement antiplaquettaire à double modalité est moins efficace pour la prévention des AVC [niveau de preuve B].
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Dans le cas des patients ayant subi un AVC ischémique ou un AIT et atteints de fibrillation auriculaire non valvulaire qui ne peuvent pas prendre d’anticoagulant par voie orale à long terme, on peut envisager une fermeture de l’appendice auriculaire gauche [niveau de preuve B]. Pour en savoir plus, reportez-vous aux lignes directrices actuelles sur la fibrillation auriculaire de la Société canadienne de cardiologie.
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Si le patient a une valvule cardiaque mécanique, la warfarine est recommandée pour la prévention de l’AVC. Elle doit s’accompagner d’une surveillance étroite du RIN; les AOD sont contre-indiqués [niveau de preuve B]. Remarque : Les patients qui ont des valvules cardiaques bioprothétiques n’ont pas nécessairement besoin d’une anticoagulation prolongée. Reportez-vous au Guide clinique de Thrombose Canada pour en savoir plus sur les cibles du RIN et l’administration concomitante d’acide acétylsalicylique pour divers types et positions de prothèse valvulaire (https://thrombosiscanada.ca/clinicalguides/#).
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(NOUVELLE RECOMMANDATION EN 2020) On recommande ce qui suit chez les patients atteints de fibrillation auriculaire qui subissent un AVC ischémique ou un AIT malgré un traitement anticoagulant : 1) déceler et traiter les cas de non-observance du traitement médicamenteux; 2) bien doser l’AOD et maintenir le RIN de la warfarine; 3) éviter les interactions de l’AOD avec d’autres médicaments; 4) rechercher et traiter d’autres causes potentielles d’AVC; 5) encourager la modification des facteurs de risque vasculaire généraux [niveau de preuve C]. Pour en savoir plus, voir les lignes directrices actuelles de la Société canadienne de cardiologie relativement à la fibrillation auriculaire, dans la section sur la prévention secondaire des AVC.
Section 7.2 Facteurs cliniques Mise à jour 2020 :
Moment optimal pour amorcer un traitement anticoagulant par voie orale après un AVC en phase aiguë :
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Les résultats des essais cliniques ne permettent pas de définir le meilleur moment pour commencer le traitement anticoagulant après un AVC, mais celui-ci devrait dépendre de l’évaluation du risque et des avantages du traitement anticoagulant chez chaque patient, en tenant compte des circonstances du point de vue clinique, de la gravité de l’AVC, de l’ampleur de l’infarcissement, des résultats de l’imagerie, du risque de transformations hémorragiques, de l’âge, des comorbidités et de l’estimation du risque de récidive de l’AVC.
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Il manque de données probantes issues d’essais randomisés pour déterminer le moment précis d’amorcer le traitement. Selon un consensus d’experts, la démarche générale suivante permet d’établir le moment optimal pour amorcer un traitement anticoagulant par AOD après un AVC :
a. Si le patient n’a subi qu’un bref AIT sans infarcissement ni hémorragie détectable par l’imagerie, on peut amorcer le traitement anticoagulant au cours des 24 heures qui suivent l’AIT.
b. Si le patient a subi un AVC clinique mineur/un petit infarcissement non hémorragique détecté par l’imagerie, on peut amorcer le traitement anticoagulant au cours des trois jours qui suivent l’AVC.
c. Si le patient a subi un AVC clinique modéré/un infarcissement modéré détecté par l’imagerie (sans hémorragie à la TDM), on peut amorcer le traitement anticoagulant au cours des six ou sept jours qui suivent l’AVC.
d.Chez le patient qui a subi un grave AVC clinique/un infarcissement important détecté par l’imagerie (sans hémorragie à la TDM), on peut amorcer le traitement anticoagulant au cours des douze à quatorze jours qui suivent l’AVC. -
Si on amorce le traitement anticoagulant après les 24 premières heures, il vaut mieux renouveler l’examen d’imagerie cérébrale avant le début de l’anticoagulation afin d’exclure la présence d’une transformation hémorragique asymptomatique depuis l’infarcissement de référence.
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Le clinicien est justifié de retarder le début du traitement anticoagulant de plus de deux semaines après l’AVC s’il estime que le risque d’hémorragie intracrânienne est élevé, par exemple chez certains patients dont l’infarcissement est important ou qui ont subi une transformation hémorragique.
AVC qui survient alors que le patient reçoit un traitement anticoagulant par AOD
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(NOUVEAU EN 2020) : Chez un patient atteint de fibrillation auriculaire qui subit un AVC ischémique ou un AIT malgré un traitement par anticoagulant, il est justifié de poursuivre son traitement avec l’agent actuel ou de le remplacer par un autre agent anticoagulant. À l’heure actuelle, on ne dispose pas de données probantes qui permettraient de formuler des recommandations plus précises.
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À moins d’avoir une raison précise de le faire pour des raisons médicales, on ne recommande pas l’ajout systématique d’acide acétylsalicylique à un traitement anticoagulant prolongé, en raison du risque accru d’hémorragie sans preuve indiscutable d’un avantage quelconque, en plus du risque potentiel.
7.3 Augmentation de l’efficacité du traitement anticoagulant en pratique et minimisation des complications hémorragiques
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i. Il faut constamment évaluer l’observance du traitement médicamenteux et insister sur son importance auprès des patients qui prennent des anticoagulants par voie orale, et ce, à chaque rendez-vous de suivi [niveau de preuve B].
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Les patients à qui on a prescrit un AOD devraient faire l’objet d’une évaluation périodique et recevoir une formation relative à la demi-vie écourtée de cette catégorie de médicaments, à l’importance d’observer fidèlement le traitement au quotidien et aux risques que peuvent entraîner des doses oubliées ou l’interruption prolongée du traitement [niveau de preuve C].
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La posologie de la warfarine doit être définie avec précision et le RIN des patients atteints de fibrillation auriculaire doit être constamment surveillé afin de réduire les effets indésirables au minimum. L’efficacité de la warfarine dépend du maintien du RIN dans la zone thérapeutique; cette efficacité diminue considérablement lorsque le RIN baisse sous la valeur de 2,0 [niveau de preuve A].
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Il faut éduquer les patients et les membres de leur famille, leur procurer des ressources et effectuer un suivi constant de la fibrillation auriculaire et de l’observance du traitement afin de s’assurer que le patient respecte les directives, d’éliminer rapidement les obstacles potentiels au traitement et de favoriser l’autogestion [niveau de preuve C].
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Nouveau en 2020 : Dans le cas des patients traités par AOD, il faut veiller à en prescrire une dose suffisante, car un sous-dosage représente un risque accru d’AVC [niveau de preuve C].
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Un suivi périodique de la clairance de la créatinine des patients auxquels on a prescrit un AOD doit être effectué au moins une fois par année et chaque fois qu’on observe un changement dans l’état de santé du patient [niveau de preuve C]. Voir l’annexe 4 sur la sélection des agents anticoagulants pour la prise en charge de la fibrillation auriculaire après un AVC ou un AIT.
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Il convient de modifier la posologie ou de changer d’agent advenant la détection d’une modification de la fonction rénale [niveau de preuve C].
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Une surveillance plus fréquente de la fonction rénale (tous les 6 mois ou plus souvent) peut être envisagée chez les patients ayant une altération de la fonction rénale ou une maladie entraînant la déshydratation afin d’apporter des modifications au traitement médicamenteux au besoin, surtout s’ils prennent du dabigatran [niveau de preuve C].
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Chez les patients qui reçoivent un traitement anticoagulant par voie orale prolongée en raison d’une fibrillation auriculaire non valvulaire, l’ajout d’un antiplaquettaire n’est pas recommandé en raison du risque accru d’hémorragie, à moins d’avoir une raison médicale précise de le faire (p. ex., endoprothèse vasculaire récente, certaines valvules cardiaques mécaniques) [niveau de preuve B]. Voir la rubrique 7.2 iv) pour en savoir plus sur les valvules mécaniques.
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(Nouveau en 2020) Chez les patients atteints de fibrillation auriculaire et d’une coronaropathie chronique stable (et ayant subi une intervention coronarienne percutanée ou un pontage aorto-coronarien il y a plus d’un an), l’ajout d’un agent antiplaquettaire au traitement par AOD n’est pas recommandé, car il augmente le risque d’hémorragie sans vraiment réduire les accidents ischémiques (cardiaques ou cérébraux) [niveau de preuve B]. Reportez-vous aux directives actuelles de la Société canadienne de cardiologie sur la fibrillation auriculaire chez les patients ayant récemment subi un accident ischémique coronarien..
Reportez-vous aux directives actuelles de la Société canadienne de cardiologie sur la fibrillation auriculaire, ainsi qu’au guide clinique de Thrombose Canada pour en savoir plus sur la détection et la prise en charge de la fibrillation auriculaire.
Consultez le guide clinique de Thrombose Canada sur la prise en charge périopératoire des patients qui reçoivent un traitement anticoagulant par voie orale :https://thrombosiscanada.ca/clinicalguides.
La fibrillation auriculaire (FA) est un facteur de risque important d’AVC et un exemple probant du lien qui existe entre le cœur et le cerveau. Au pays, un patient hospitalisé en raison d’un AVC ischémique sur six est atteint de fibrillation auriculaire, cette proportion augmentant avec l’âge. Comme la FA peut être paroxystique et subclinique, il arrive qu’elle passe inaperçue.
Dans la population générale, les personnes atteintes de fibrillation auriculaire qui ne reçoivent pas de traitement anticoagulant sont exposées à un risque d’AVC de 3 à 5 fois supérieur à celui des autres. La plupart des AVC chez les personnes atteintes de fibrillation auriculaire pourraient être évités par un traitement anticoagulant. Le nombre de sujets à traiter (NST) pour prévenir une récidive d’AVC (c’est-à-dire pour la prévention secondaire) est de 12 dans le cas de la warfarine (par rapport au placebo) (Hart, 2007). La nouvelle catégorie d’AOD s’est avérée aussi efficace que la warfarine, avec un moindre risque d’hémorragie. Le NST pour prévenir une récidive d’AVC (c’est-à-dire la prévention secondaire) par AOD (par rapport à la warfarine) est de 65 selon Park et coll. (2019), ce nombre passant à 48 pour la prévention d’un critère d’évaluation multifactorielle comme une récidive d’AVC ou une grave hémorragie. La détection de la fibrillation auriculaire est un élément essentiel des bilans de santé. Le dépistage de la fibrillation auriculaire après un AVC, par une surveillance ECG prolongée, a permis d’augmenter considérablement les taux de détection, permettant ainsi l’administration d’un traitement préventif des récidives d’AVC.
Comme pour toute stratégie de prise en charge visant à réduire les récidives d’AVC et d’AIT, l’observance du traitement chez les personnes ayant subi un premier épisode vasculaire est un facteur important de la réduction des risques. Elles ont souvent besoin du soutien de leur équipe de soins et de leur famille pour y parvenir. Dans le cadre de discussions sur un traitement anticoagulant pour traiter la fibrillation auriculaire, les personnes ayant subi un AVC ont souligné la nécessité pour les professionnels de la santé de comprendre l’ampleur du lien qui existe entre le cœur et le cerveau et d’expliquer clairement ce lien aux patients et à leur famille. Cet enjeu est particulièrement important pour les professionnels de la santé dès leur premier contact avec une personne ayant subi un AVC, comme c’est le cas des équipes des services d’urgence. Après avoir subi un AVC, les personnes éprouvent souvent des difficultés dans la gestion de leurs nouveaux médicaments ou de leurs ordonnances précédentes, et signalent une certaine confusion lorsque différents membres de leur équipe de soins se contredisent à propos de leurs médicaments anticoagulants.
- Sensibilisation accrue de la population au rôle de la fibrillation auriculaire en tant que facteur de risque de l’AVC.
- Mise en place de consultations de prévention secondaire de l’AVC, notamment pour la prise en charge de la FA chez les patients ayant subi un AVC ischémique ou un AIT (prévention efficace et cohérente par la reconnaissance précoce des facteurs de risque et des interventions ciblées en temps opportun).
- Processus approprié de surveillance du RIN en consultation externe et communications de suivi avec les patients qui suivent un traitement anticoagulant.
- Optimisation de stratégies locales, régionales et provinciales de grande portée visant la prévention des récidives d’AVC.
- Sensibilisation à la prévention de l’AVC et formation à la prévention secondaire à l’intention des fournisseurs de soins primaires et des spécialistes qui prennent en charge des patients atteints d’AVC en phase aiguë et après leur congé du service de soins actifs. Le contenu doit notamment aborder le lien qui existe entre le cœur et le cerveau et l’importance de soins intégrés qui tiennent compte de façon coordonnée des facteurs de risque vasculaire.
- Accès à des cliniques de prise en charge des anticoagulants à l’intention des patients traités par la warfarine, qui donnent de meilleurs résultats de santé qu’un suivi médical courant.
- Accès universel et équitable à des médicaments efficaces et peu coûteux pour tous les habitants du pays, sans égard à la géographie, à l’âge ou à la capacité de payer, grâce à des régimes privés ou publics d’assurance-médicaments en mesure de contribuer à la prise en charge de la fibrillation auriculaire
- Proportion des patients atteints d’un AVC ischémique en phase aiguë et de fibrillation auriculaire qui reçoivent un traitement anticoagulant.
- Proportion des patients ayant eu un AVC ou un AIT et présentant une fibrillation auriculaire, admissibles au traitement et auxquels on a prescrit un traitement anticoagulant au congé des soins actifs.
- Proportion des patients admissibles ayant subi un AVC ou un AIT et présentant une fibrillation auriculaire à qui l’on a prescrit un traitement anticoagulant après un rendez-vous de prévention secondaire.
- Proportion des patients atteints de fibrillation auriculaire qui suivent un traitement anticoagulant au moment de leur admission à l’hôpital en raison d’un AVC ischémique en phase aiguë ou d’un AIT.
- Proportion des patients atteints de fibrillation auriculaire et victimes d’un AVC ou d’un AIT, qui suivent un traitement antiplaquettaire et auxquels on n’a pas prescrit un traitement anticoagulant.
- Proportion des patients ayant subi un AVC ou un AIT, atteints de fibrillation auriculaire, qui poursuivent le traitement anticoagulant trois mois, six mois et un an après l’amorce du traitement.
- Proportion des patients atteints de fibrillation auriculaire traités par la warfarine et dont le RIN est dans la zone thérapeutique après trois mois.
- Cœur + AVC – Liste de vérification après un AVC
- Recommandations canadiennes pour les pratiques optimales de soins de l’AVC – Prévention secondaire de l’AVC, annexe 4 : Anticoagulants oraux visant la prévention de l’AVC chez les patients atteints de fibrillation auriculaire
- Société canadienne de cardiologie – 2020 CCS/CHRS Comprehensive Guidelines for the Management of Atrial Fibrillation (en anglais seulement)
- Guide de poche de la SCC – Lignes directrices de la SCC en matière de fibrillation auriculaire
- Ressources relatives aux lignes directrices de la Société canadienne de cardiologie (applis, diapositives éducatives, guides de poche, formations en ligne)
- Guides cliniques de Thrombose Canada
- Outils cliniques de Thrombose Canada (y compris la liste de contrôle de suivi des AOD
Informations destinées au patient
- Cœur + AVC – Liste de vérification après un AVC
- Cœur + AVC – Votre cheminement après un AVC
- Cœur + AVC – Soutien en ligne et par les pairs
- Cœur + AVC – Information sur la fibrillation auriculaire
- Cœur + AVC – Ressource sur les médicaments contre les AVC
- Cœur + AVC – Collaborer avec votre médecin
- Thrombose Canada – Informations pour les patients et leur famille
Anticoagulant Therapy for Atrial Fibrillation in Individuals with Ischemic Stroke or Transient Ischemic Attack
Evidence Table and Reference List
Detecting Atrial Fibrillation
Atrial fibrillation (AF) is a common arrhythmia, associated with an increased risk of ischemic stroke. Detecting AF in patients following minor stroke or transient ischemic attack, is important particularly in those with a cryptogenic stroke or embolic stroke of unknown source, since once identified, it can be effectively managed. Typically, this entails a change from an antiplatelet to an anticoagulant. However, AF is under-diagnosed because it is frequently paroxysmal and asymptomatic, and patients do not routinely undergo prolonged screening. AF can be detected using a variety of methods including a12-lead electrocardiogram (ECG), Holter monitoring, event recorders and implantable devices.
Prolonged ECG monitoring using wearable or insertable devices has been shown to be effective for improving the detection of paroxysmal AF (numbers needed to screen range from 8-14), with longer monitoring durations associated with an increased probability of AF detection. A systematic review and meta-analysis (Tsivgoulis et al. 2019) included the results from 2 RCTs (FIND-AF and Crystal AF and 2 observational studies). The outcomes of persons who received prolonged cardiac monitoring (PCM) using implantable cardiac monitoring or ambulatory ECG monitoring, were compared with patients who received conventional (non-PCM) cardiac monitoring. Among persons who received PCM, AF was detected more frequently (RR=2.46; 95% CI, 1.61–3.76), the risk of recurrent stroke and recurrent stroke or transient ischemic attack during follow-up was significantly lower (RR=0.45; 95% CI, 0.21–0.97 and RR=0.49; 95% CI, 0.30–0.81, respectively) and anticoagulation therapy was initiated more frequently (RR=2.07; 95% CI, 1.36–3.17).
In the FIND-AF Randomized trial, Wachter et al. (2016) recruited 398 patients, >60 years admitted with acute ischemic stroke, within 7 days of symptom onset, in sinus rhythm at admission and without a history of AF. Patients were randomized to receive prolonged Holter ECG monitoring for 10 days, starting in the first week post stroke, and repeated at 3 and 6 months or standard care (an average of 73 hours of inpatient telemetry plus an average of 24 hours of Holter monitoring). At both 6 and 12 months, detection of AF was significantly higher in the prolonged monitoring group (13.5% vs. 4.5% and 13.5% vs. 6.1%, respectively). The associated numbers needed to screen were 11 and 13. There were no significant differences between groups in stroke recurrence (2.5 vs. 4.5%, p=0.28) or death (3.0 vs. 4.5%, p=0.45). A UK trial (Higgins et al. 2013) that randomized 100 patients with no history of AF and in sinus rhythm, reported that a strategy of 7-day ECG monitoring in the acute phase post-stroke was superior to standard care for the detection of paroxysmal AF (18% vs. 2%; p<0.05). Significantly more patients who received additional monitoring were started on anticoagulants. Among persons with nonacute stroke, Gladstone et al. (2014), found 30-day ambulatory cardiac event monitor to be superior to repeat 24-hour Holter monitoring in identifying AF in 572 patients aged 52 to 96 years without known AF, who had sustained a cryptogenic ischemic stroke or transient ischemic attack within the previous 6 months. Atrial fibrillation lasting ≥30 seconds was detected more frequently in persons using the cardiac event monitor (16.1% vs. 3.2%, absolute difference, 12.9%; 95% CI 8.0 to 17.6; p<0.001; number needed to screen= 8). The cardiac event monitor was also more likely to identify cases of AF lasting longer than ≥2.5 minutes (9.9% vs. 2.5%, absolute difference, 7.4%, 95% CI, 3.4 to 11.3; p<0.001). By 90 days, oral anticoagulant therapy had been prescribed for more patients in the intervention group (18.6% vs. 11.1%, p=0.01). Three-quarters of AF cases identified in the intervention group were detected within the first 2 weeks of monitoring.
Warfarin
Warfarin is well established as an effective medication for reducing the risk of stroke in patients with AF and atrial flutter and has been evaluated in a variety of adjusted-dose regimens, alone and in combination with ASA, as well as in low intensity and fixed, mini-dose treatment plans. A systematic review & meta-analysis (Hart et al. 2007) included the results of 29 trials involving 28,044 patients who had non-valvular atrial fibrillation. Six of the included trials compared placebo with adjusted-dose warfarin (2,900 participants, 20% with previous stroke or transient ischemic attack). Treatment with adjusted dose warfarin was associated with a 64% reduction in all strokes (ARR= 2.7%/year, NNT=37 for primary prevention; ARR=8.4%/year, NNT=12 for secondary prevention of stroke) and a 67% reduction for ischemic stroke. Mean INRs ranged from 2.0 – 2.6 in primary prevention studies and was 2.9 in the only secondary prevention study included. In trials that compared the effectiveness of warfarin with other antiplatelets, including clopidogrel and dipyridamole, the use of warfarin was associated with a 37% reduction in all strokes (95% CI 23%- 48%). An increased risk of intracranial hemorrhage was found to be associated with the use of adjusted-dose warfarin, although it was very small (absolute risk=0.2%/year).
The Birmingham Atrial Fibrillation Treatment of the Aged (BAFTA) study recruited 973 patients (12.5% with previous stroke or transient ischemic attack aged 75 years or greater from primary care and randomly assigned them to receive adjusted-dose warfarin (INR 2.0 - 3.0) or ASA (75 mg once daily) and followed them for a mean of 2.7 years (Mant et al. 2007). The primary endpoint was fatal or disabling stroke (ischemic or hemorrhagic), other intracranial hemorrhage, or clinically significant systemic embolism. There were fewer primary events among participants assigned to warfarin (21 strokes, 2 other intracranial hemorrhages, and 1 systemic embolus), compared to those assigned to ASA (48 primary events: 44 strokes, 1 other intracranial hemorrhage, and 3 systemic emboli). The corresponding annual risks were 1.8% vs. 3.8%, RRR=52%, 95% CI 20-72%, p=0.003. To prevent one event each year, the number needed to treat was 50. The annual risk of extracranial hemorrhage was 1.4% for patients assigned warfarin and 1.6% for those assigned ASA. A Cochrane review authored by Saxena & Koudstaal (2004) also examined the effectiveness of oral anticoagulants with antiplatelet therapy in individuals with non-rheumatic (non-valvular) AF and history of previous stroke or transient ischemic attack. Two RCTs were included. The European Atrial Fibrillation Trial (EAFT) included 455 patients within three months of transient ischemic attack or minor stroke who were randomly assigned to warfarin (INR 2.5 to 4.0) or ASA (300 mg/day) and followed for a mean of 2.3 years (EAFT 1993). The Studio Italiano Fibrillazione Atriale (SIFA) trial included 916 patients within 15 days of transient ischemic attack or minor stroke who were randomized to open-label warfarin (INR 2.0 to 3.5) or indobufen (a reversible platelet cyclooxygenase inhibitor, 100 or 200 mg twice a day), and followed for one year (Morocutti 1997). Pooled analysis of the 2 trials revealed a significant protective effect in favour of anti-coagulant therapy over antiplatelet therapy for all vascular events (OR=0.67, 95%CI 0.50, 0.91) and for recurrent stroke (OR=0.49, 95% CI 0.33, 0.72). In terms of absolute risk, anticoagulant therapy was associated with a risk of approximately 4% per year in both studies, whereas the risk was 10%/year and 5%/year for individuals assigned to treatment with antiplatelet therapy in the EAFT and SIFA study, respectively. Warfarin use was not associated with significant increases in the risk of intracranial bleeding. Although major extracranial bleeding complications occurred more often in patients on warfarin (OR=5.16, 95% CI 2.08–12.83), the absolute difference was small (2.8% vs. 0.9%/year in EAFT and 0.9% vs. 0%/year in SIFA).
Novel Anticoagulants (versus warfarin)
In response to some of the management challenges associated with warfarin use such as the need for frequent monitoring and food and drug interactions, several new (novel) oral anticoagulants have been developed. Dabigatran, one such agent, is a direct thrombin inhibitor with a serum half-life of 12 to 17 hours, which was evaluated in the landmark Randomized Evaluation of Long-term anticoagulant therapy (RE-LY) trial (Connolly et al. 2009), which included 18,113 patients with AF and at least one other stroke risk factor. Patients were randomly allocated to receive dabigatran (110 mg or 150 mg twice daily) or warfarin (adjusted to an INR of 2.0-3.0) and followed for a median of two years. The primary outcome was a composite of stroke or systemic embolism. Both doses of dabigatran were found to be non-inferior to warfarin therapy in terms of risk for stroke or systemic embolism. In addition, the fixed dose of 150 mg was superior to warfarin therapy for the primary study outcome (RR=0.66, 95% CI 0.53, 0.82, p<0.001). However, when the subgroup of patients with previous transient ischemic attack /stroke were analysed separately, neither the 110 mg dose of dabigatran nor the 150 mg dose was associated with significant reductions in risk for recurrent events when compared with warfarin (p=0.65 and p=0.34, respectively). Compared to warfarin, the risks for major bleeding events, including life-threatening bleeding, intracranial bleeding, and gastrointestinal bleeding, were reduced in the 110 mg group only (RR=0.80, 95% CI 0.69, 0.93, p = 0.003), while the 150 mg dose was associated with increased risk for gastrointestinal bleeding (RR=1.50, 95% CI 1.19, 1.89, p<0.001). During the long-term extension of the RELY-ABLE trial (Connolly et al. 2013), which included 5,851 participants who had been assigned to either of the dabigatran dosing schedules in the original trial, the annual rates of stroke or systemic embolism were 1.46% and 1.6% in the 150 mg and 110 mg dose groups, respectively. The risk of this combined outcome was not significantly different between groups (HR=0.91, 95% CI 0.69-1.20). Similarly, annual rates of ischemic stroke were 1.15% in the 150 mg group and 1.24% in the 110 mg group (HR=0.92, 95% CI 0.67, 1.27), with low incidences of hemorrhagic stroke and myocardial infarction in both groups. There was a significantly increased risk of bleeding events associated with the higher dose of dabigatran (3.74% vs. 2.99%; HR=1.26, 95% CI 1.04-1.53), although gastrointestinal bleeding events were similar in both groups (1.54% and 1.56%/year). Mortality was similar in both dose conditions (3.1% and 3.02% per year).
Three Factor Xa inhibitors, rivaroxaban, apixaban and edoxaban, have been investigated in large clinical trials. The results indicate they reduce the risk of recurrent vascular events, and lead to fewer hemorrhagic complications, compared with warfarin. In the Rivaroxaban Once Daily Oral Direct Factor Xa Inhibition Compared with Vitamin K Antagonism for Prevention of Stroke and Embolism Trial in Atrial Fibrillation (ROCKET-AF, Patel et al. 2011), 14,264 patients with elevated risk for stroke were randomized to receive fixed-dose rivaroxaban (20 mg daily or 15 mg daily in patients with reduced creatinine clearance) or adjusted-dose warfarin (target INR of 2.0 to 3.0). The median length of treatment was 590 days. Stroke or systemic embolism occurred less frequently in patients who received rivaroxaban (1.7% vs. 2.2% per year; HR= 0.79; 95% CI 0.66- 0.96, p<0.001 for non-inferiority). There were fewer incidences of intracranial hemorrhage in the rivaroxaban group (HR=0.67, 95% CI 0.47, 0.93; p=0.02), although the risk of major bleeding from a gastrointestinal site was increased (3.2% vs. 2.2%, p<0.001).
The Apixaban for Reduction in Stroke and Other Thromboembolic Events in Atrial Fibrillation (ARISTOTLE) trial (Granger et al. 2011) randomized 18,201 patients with AF and at least one other risk factor for stroke to treatment with apixaban (5 mg twice daily) or dose-adjusted warfarin (target INR 2.0-3.0). The primary outcome of stroke or systemic embolism occurred in significantly fewer patients in the apixaban group (212 vs 265; HR= 0.79; 95% CI 0.66- 0.95; p<0.001 for non-inferiority and p=0.01 for superiority). There was no between group difference for ischemic stroke alone (p=0.42); however, treatment with apixaban was associated with a significant reduction in risk for hemorrhagic stroke when compared to warfarin (HR=0.51, 95% CI 0.35-0.75; p<0.001). There was a significant reduction in risks of death from any cause and fatal or disabling stroke associated with apixaban (HR=0.89, 95% CI 0.80- 0.99; p=0.047 and HR=0.71; 95% CI, 0.54-0.94, respectively). Intracranial bleeding occurred more often in individuals assigned to treatment with warfarin (HR=0.42, 95% CI 0.3-0.58; p<0.001). The risk of major bleeding was significantly lower in the apixaban group (HR= 0.69; 95% CI, 0.60- 0.80; p<0.001). Overall, apixaban was found to be superior to warfarin in preventing stroke or systemic embolism, caused less bleeding, and resulted in lower mortality.
The Effective Anticoagulation with Factor Xa Next Generation in Atrial Fibrillation–Thrombolysis in Myocardial Infarction 48 (ENGAGE AF-TIMI 48) trial (Giugliano et al. 2013) assessed the use of edoxaban versus warfarin in patients with atrial fibrillation. The trial randomized 21,105 patients to receive dose-adjusted warfarin, high-dose edoxaban (60mg), or low-dose edoxaban (30mg). The target INR for the warfarin group was 2.0-3.0 and the median duration of the treatment was 2.5 years. The primary efficacy outcome was the occurrence of stroke or systemic embolic event and the primary safety outcome was the occurrence of major bleeding during treatment. Patients in the high-dose and low-dose edoxaban groups experienced non-inferior rates of stroke and systemic embolic events compared to the patients receiving warfarin (HR 0.79, 97.5% CI 0.63 to 0.99, p<0.001 and HR 1.07, 97.5% CI 0.87 to 1.31, p=0.005). A superiority analysis for the annualized rate of stroke or systemic embolic event found no evidence for the superiority of either high-dose edoxaban (HR 0.87, 97.5% CI 0.73 to 1.04, p=0.08) or low-dose edoxaban (HR 1.13, 97.5% CI 0.96 to 1.34, p=0.10) compared to warfarin. The safety profile of edoxaban was supported by significantly lower annualized rates of bleeding events for both high-dose and low-dose treatment regimens compared to warfarin (HR 0.8, 95% CI 0.71 to 0.91, p<0.001 and HR 0.47, 95% CI, 0.41 to 0.55, p<0.001).
Novel Anticoagulants (versus ASA)
In addition to comparison with warfarin, the potential benefit of NOACs has also been compared with ASA. In the NAVIGATE ESUS trial (Hart et al. 2018), 7,213 patients with an ischemic, non-lacunar stroke of undetermined source were randomized to receive 15 mg rivaroxaban + aspirin placebo or 100 mg of enteric coated aspirin + rivaroxaban placebo. The trial was terminated early due to an excess risk of bleeding among patients in the rivaroxaban group and an absence of benefit. The primary efficacy outcome (ischemic or hemorrhagic stroke or systemic embolism) occurred in 172 patients in the rivaroxaban group (annualized rate, 5.1%) and in 160 in the aspirin group (annualized rate, 4.8%) (HR=1.07; 95% CI, 0.87 to 1.33; p=0.52). A similar finding was reported in the RE-SPECT ESUS Trial (Diener et al. 2019). 5,390 patients ≥60 years, with stroke of undetermined source, sustained within the previous 3 months, or with at least one vascular risk factor identified within the previous 6 months, were randomized to receive 150 (or 110 mg depending on age and kidney function) dabigatran twice daily or 100 mg plain aspirin once daily. After a median duration of follow-up of 19 months, neither the risk of recurrent stroke, nor the risk of ischemic stroke was reduced significantly in the dabigatran group (4.1% vs. 6.6% and 4.0% vs. 4.7%, respectively). While the risk of major bleeding was not significantly higher in the dabigatran group (1.7% vs. 1.4% per year, HR= 1.19; 95% CI, 0.85 to 1.66), the risk of clinically relevant nonmajor bleeding was (1.6% vs. 0.9% per year, HR= 1.73, 95% CI 1.17–2.54), as was the risk of major or clinically relevant nonmajor bleeding (3.3% vs. 2.3% per year, HR=1.44, 95% CI 1.12–1.85).
Apixaban has also been compared with ASA in patients with AF. In the Apixaban Versus Acetylsalicylic Acid to Prevent Strokes in Atrial Fibrillation Patients Who Have Failed or Are Unsuitable for Vitamin K Antagonist Treatment (AVERROES, Connolly et al. 2011) trial, 5,599 patients were randomized to receive apixaban 5 mg twice daily or ASA at a dose of 81 to 324 mg daily. The median length of follow-up was 1.1 years. The primary efficacy outcome was the occurrence of stroke (ischemic or hemorrhagic) or systemic embolism. The trial was terminated early given the clear benefit demonstrated in favour of apixaban. There were significantly fewer primary outcome events recorded in the apixaban condition than in the ASA condition (113 vs. 51, HR=0.45, 95% CI 0.32-0.62; p<0.001). For stroke events in particular, there were significantly fewer ischemic events in individuals treated with apixaban (HR=0.37, 95% CI 0.25-0.55; p<0.001), although there were no significant between group differences in hemorrhagic stroke (p=0.45). There was no difference in the incidence of major bleeding events between groups.
Mechanical Heart Valves
Lifelong anticoagulation is usually required for patients with prosthetic heart valve replacement due to the risk of thromboembolic complications; however, questions remain regarding the most appropriate regimens. Current Canadian guidelines recommend target INRs of 2.5-3.0, depending on the location of the replacement valve with a vitamin K antagonist (VKA). Puskas et al. (2014) evaluated whether a less aggressive target for anticoagulation could be as effective. In this study, 425 patients with elevated risk of thromboembolism, including chronic atrial fibrillation or left ventricular ejection fraction<30% were recruited in the Prospective Randomized On-X Valve Anticoagulation Clinical Trial (PROACT). In addition to receiving 81 mg aspirin daily, patients were randomized to a lower-dose warfarin group with a target INR of 1.5-2.0, or to a standard therapy group with a target INR=2.0-3.0 through self-management three months following aortic valve replacement. After a mean duration of just under 4 years, there were significantly fewer major, minor and total bleeding events in the lower-dose warfarin group (10 vs. 25, RR=0.45, 95% CI 0.21-0.94, p=0.032: p 8 vs. 25, RR=0.36, 95% CI 0.16-0.79, p=0.011 and 18 vs. 50, RR=0.40, 95% CI 0.24-0.69, p<0.001, respectively). The risks of hemorrhagic, ischemic stroke and transient ischemic attack were similar between groups (1 vs. 2, RR=0.56, 95% CI 0.001-10.7, p=0.63: 5 vs. 5, RR=1.12, 95% CI 0.32-3.87, p=0.859 and 9 vs. 6, RR=1.68, 95% CI 0.60-4.72. p=0.326, respectively). The potential benefit of dabigatran was examined in the Randomized, Phase II Study to Evaluate the Safety and Pharmokinetics of Oral Dabigatran Etexilate in Patients after Heart Valve Replacement (RE-ALIGN). This trial randomized patients to warfarin with a target INR of 2-3, or 2.5-3.5 depending on thromboembolic risk, following aortic and/or mitral valve replacement, or two escalating doses of dabigatran for 12 weeks (Eikelboom et al. 2013). The trial was stopped early due to an excess of thromboembolic and bleeding events in the dabigatran group. Among patients in whom treatment was initiated within 7 days of valve replacement, there were 9 strokes and two TIAs in the dabigatran group and no strokes and two TIAs in the warfarin group, respectively. The addition of antiplatelets to VKA therapy following heart valve replacement was the topic of a Cochrane review (Massel & Little 2013), which included the results from 13 trials. The addition of either aspirin or dipyridamole significantly reduced the risk of thromboembolic events (OR= 0.43, 95% CI 0.32- 0.59, p < 0.00001) and total mortality (OR= 0.57, 95% CI 0.42- 0.78, p = 0.0004); however, the risk of major bleeding was increased significantly (OR=1.58, 95% CI 1.14- 2.18, p= 0.006).
Timing of Resumption of Anticoagulation Following Ischemic Stroke
It is generally agreed that anticoagulation can be resumed within the first two weeks following an ischemic stroke, although the exact timing remains uncertain. The results from several recent studies differ slightly. Yaghi et al. (2020) compared the outcomes of patients who initiated anticoagulation from 0-3 days (n=617), 4-14 days (n=535), or >14 days (n=137) following stroke. Overall, there was no significant difference in the primary composite endpoint (recurrent ischemic stroke, transient ischemic attack, and systemic arterial embolism, and sICH, or major extracranial hemorrhage) within 90 days, between the three groups: 0-3 days (10.3%), 4-14 days (9.7%) and >14 days (10.2%), p=0.933, nor was there a difference in the occurrence of anticoagulation related sICH between the 3 groups: 0-3 days (1.1%), 4-14 days (1.7%), and >14 days (2.9%), p=0.295). Wilson et al. (2019) compared the outcomes of patients with atrial fibrillation who reinitiated oral anticoagulation within 4 days of ischemic stroke or transient ischemic attack (n=358), ≥5 days or in those who did not resume OACs (n=997). After adjusting for all potential confounders, there was no increased risk of the of the composite outcome (transient ischemic attack, stroke, or death within 90 days) in the late OAC group compared with the early group (OR= 1.17, 95% CI 0.48 to 2.84), nor was there an increased risk of ischemic stroke or transient ischemic attack (OR=1.25, 95% CI 0.36 to 4.41). Multivariable sensitivity analyses comparing later (5 to 14 days) and very late OAC (≥15 days or not started at all) to early OAC (0 to 4 days) showed little difference in the odds of the primary composite outcome (OR= 1.19, 95% CI 0.45 to 3.90 and OR= 1.14, 95% CI 0.42 to 3.09, respectively). The RAF-NOAC trial (Paciaroni et al. 2017) included 1,127 patients, with acute ischemic stroke and known or newly diagnosed atrial fibrillation. All patients were initiated on NOACs. The timing of recurrent events including stroke, transient ischemic attack, systemic embolism, and symptomatic and major bleeding was examined in relation to the timing of NOACs. The risk of the primary outcome was not associated with the timing of initiation of NOACs (<3 days; OR=1.00 (ref), days 3-7: OR=1.30, 95% CI 0.54–3.71; days 8-14: OR=1.44, 95% CI, 0.36–3.02; >14 days: OR=0.59, 95% CI 0.15–1.95). 80% of patients received NOACs within the first 15 days following stroke. Results from the Early Recurrence and cerebral bleeding in patients with acute ischemic stroke and Atrial Fibrillation (RAF) study (Paciaroni et al. 2015) also suggest that the optimal window for initiation or resumption of treatment with anticoagulants is between 4-14 days following stroke. Of 1,029 patients admitted with acute ischemic stroke and known or newly diagnosed AF, significantly fewer patients treated with oral anticoagulants had a primary outcome event (composite of stroke, transient ischemic attack, symptomatic systemic embolism, symptomatic cerebral bleeding, and major extracerebral bleeding at 90 days) compared with patients treated with either LMWHs alone or LMWH followed by oral anticoagulants (7% vs. 16.8% and 12.3%, respectively, p=0.003). Adjusted for age, sex, CHA2DS2-VASc score, lesion size, reperfusion therapy, and NIHSS on admission, patients who had been initiated on treatment with anticoagulants between 4 and 14 days had a significantly reduced risk of the primary outcome and in ischemic events compared with patients who had their treatments initiated before 4 or after 14 days from stroke onset (HR=0.53, 95% CI 0.30–0.93, p=0.025 and HR=0.43, 95% CI 0.19–0.97, p=0.043, respectively).
Left Atrial Appendage (LAA) Devices
In patients with non-valvular AF, embolic stroke can occur through the formation of a thrombus in the left atrium. Several devices are available to exclude blood flow from the LAA, reducing stroke risk. The WATCHMAN device has been evaluated (for non-inferiority) in several large RCTs. In the Watchman Left Atrial Appendage System for Embolic Protection in Patients with AF (PROTECT-AF, Holmes et a. 2009), 707 patients with a CHADS2 score of ≥1 were randomized to undergo LAA occlusion with the WATCHMAN device (n=463) or to continuing warfarin therapy (n=244). After a mean duration of follow-up of 18 months, the event rate/100 patient- years for the primary outcome (a composite of the occurrence of stroke, cardiovascular or unexplained death, or systemic embolism), was 3.0 for the intervention group vs. 4.9 for the control group (RR=0.62, 95%, Cr I 0.35 to1.25), which met the threshold for non-inferiority. However, the risk of events related to excessive bleeding was significantly higher in the intervention group (7.4 vs. 4.4/100 patient-years). The Watchman LAA Closure Device in Patients with Atrial Fibrillation Versus Long Term Warfarin Therapy (PREVAIL) study (Holmes et al. 2014) was similar to PROTECT-AF, in terms of treatment contrasts and eligibility criteria. In this trial, which included 407 participants, the mean age was slightly older and the proportion of patients with a CHADS2 score of ≥2 was higher. While the results of this trial failed to demonstrate non-inferiority of the WATCHMAN device compared with warfarin for the reduction of the early primary efficacy endpoint (a composite of ischemic or hemorrhagic stroke, systemic embolism and cardiovascular death), evidence of non-inferiority was reached for the late primary efficacy endpoint (events excluding the first 7 days post procedure). A patient-level meta-analysis (Holmes et al. 2015) including the results from the PREVAIL and PROTECT-AF trials reported the risk of the primary outcome (stroke, systemic embolization and CV death) was not significantly different between groups (2.72 per 100-person years for device and 3.50 for warfarin; HR=0.79, 95% CI 0.53 to 1.2, p=0.22). The risk of hemorrhagic stroke was significantly lower in the device group (HR=0.22; 95% CI 0.08 to 0.61), as was the risk of CV/unexplained death (HR= 0.48,95% CI: 0.28 to 0.8).
Sex and Gender Considerations
Although the prevalence of atrial fibrillation (AF) is known to be higher in men, women may suffer the consequences disproportionately more. A systematic review (Emdin et al. 2016) including 30 studies with 4,371,714 participants found that was associated with a higher risk of all-cause mortality in women (ratio of relative risks for women compared with men 1.12, 95% CI 1.07 to 1.17) and a significantly higher risk of stroke and cardiovascular mortality. While women were less likely to receive oral anticoagulants (OAC) after a recent diagnosis of AF in the PINNACLE study (Thompson et al. 2017), (56.7% vs. 61.3%; P<0.001), there was no evidence of a difference in OAC use in the GARFIELD-AF study (60.9% of men versus 60.8% of women) (Lip et al. 2015). In terms of treatment efficacy, women with AF taking warfarin were at a significantly greater residual risk of stroke and other systemic embolism compared with men, while there were no differences between sexes for treatment with novel oral anticoagulants (Pancholy et al. 2014).
Ko et al (2017) reported that many RCTs were not powered to study sex-specific differences in primary or secondary outcomes, which might contribute to false-negative findings. Their ability to derive sex-specific results is further limited by underrepresentation of women in cardiovascular disease prevention trials. Only 25–30% of the participants in the major trials of warfarin were women. The proportion of women participants has increased in trials of the non-vitamin K antagonist oral anticoagulants (NOACs) to approximately 40%, to reflect more accurately the relative prevalence of AF in women compared with men.