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Prise en charge de l’AVC en phase aiguë

1. Sensibilisation à l’AVC, reconnaissance et intervention

Mise à jour 2022


Recommandations et/ou facteurs cliniques
  1. Des systèmes de soins de l’AVC organisés et intégrés doivent être mis en place et maintenus dans chaque région sanitaire du pays pour permettre une prise en charge d’urgence de l’AVC rapide, notamment une campagne de sensibilisation du public, un système d’urgence public (comme le 9-1-1) et des systèmes de surveillance qui tiennent compte de l’équité, de l’âge, du sexe et des populations de diverses identités de genre (recommandation forte; qualité de données probantes modérée). 
  2. Tous les membres du public et tous les dispensateurs de soins doivent savoir qu’un AVC est une urgence médicale (recommandation forte; qualité de données probantes faible).
  1. L’éducation du public et des dispensateurs de soins doit mentionner que l’AVC peut frapper à n’importe quel âge, y compris chez les nouveau-nés, les enfants et les adultes (recommandation forte; qualité de données probantes faible). 
  2. Elle doit également souligner les bienfaits des traitements d’urgence rapides (recommandation forte; qualité de données probantes modérée).
  1. Les campagnes de sensibilisation et l’éducation du public et des dispensateurs de soins doivent mettre l’accent sur la reconnaissance des signes et des symptômes de l’AVC, notamment en utilisant un acronyme comme VITE (Visage, Incapacité, Trouble de la parole, Extrême urgence) pour faciliter la prise de conscience et le rappel de ces signes (recommandation forte; qualité de données probantes modérée). Voir l’encadré 1A pour obtenir de plus amples renseignements.
  1. Le public et les dispensateurs de soins doivent réagir immédiatement lorsqu’ils sont témoins de signes ou de symptômes de l’AVC en appelant le 9-1-1 ou le numéro local des services d’urgence (recommandation forte; qualité de données probantes modérée), même si les signes ou les symptômes disparaissent. Voir l’encadré 1B pour obtenir de plus amples renseignements sur la discussion avec le répartiteur des SMU. 
  2. Le public doit savoir qu’il est impératif de suivre les instructions fournies par le centre de répartition des SMU (recommandation forte; qualité de données probantes faible). Voir la section 3, « Prise en charge de l’AVC en phase aiguë par les services médicaux d’urgence », pour obtenir de plus amples renseignements.
Justification +-

Quand on parle d’AVC, chaque seconde compte. En moyenne, deux millions de neurones meurent chaque minute après l’apparition des symptômes et entraînent ainsi des lésions cérébrales permanentes (Saver JL. Stroke 2006 Jan;37(1):263-6). Bien que l’AVC soit une urgence médicale, de nombreuses personnes ne le reconnaissent pas comme tel, ou attribuent les signes et les symptômes à un problème de santé moins grave et tardent à consulter un médecin.   Il est crucial que toute personne qui présente des signes d’AVC arrive au service des urgences le plus rapidement possible, car une évaluation et un traitement rapides pourraient limiter les incapacités et lui sauver la vie. L’AIT est également considéré comme une urgence médicale. Les personnes qui subissent un AIT nécessitent une évaluation et un traitement rapides. Il faut donc encourager l’optimisation de l’intervention du système médical d’urgence afin d’améliorer la sensibilisation du public aux signes et aux symptômes de l’AVC ainsi qu’à la nécessité de communiquer avec les SMU. Ces recommandations s’appliquent dans toutes les régions géographiques du pays, et l’éducation devrait elle aussi être accessible de façon uniforme et être accompagnée de démarches ciblées adaptées aux besoins de différents groupes de population, sans tenir compte des enjeux locaux de temps d’accès aux soins.

Les personnes ayant une expérience vécue ont souligné l’importance de reconnaître les signes et les symptômes de l’AVC afin d’obtenir les soins nécessaires. Elles ont aussi souligné l’importance de la recherche continue, en particulier pour les femmes et tous les groupes d’âge, et le fait que l’éducation continue des jeunes, des adultes et des dispensateurs de soins sur les signes et les symptômes de l’AVC est essentielle pour favoriser l’accès à des soins appropriés. L’AVC peut survenir à tout âge. Les membres du public et les dispensateurs de soins doivent être en mesure de reconnaître tous les signes de l’AVC, quel que soit l’âge de la personne qui les présente.

Exigences pour le systéme +-

Pour s’assurer que les personnes qui subissent un AVC sont évaluées, prises en charge et traitées rapidement, les équipes interdisciplinaires doivent avoir accès à l’infrastructure et aux ressources nécessaires. Les exigences peuvent comprendre les éléments ci-dessous, qui sont établis à l’échelle des systèmes.

  1. Le gouvernement doit fournir du financement et du soutien pour les initiatives de sensibilisation en vue d’améliorer la reconnaissance et le rappel des signes de l’AVC (p. ex., VITE, une pratique exemplaire à l’échelle mondiale), ainsi que de souligner l’importance de composer immédiatement le 9-1-1. Les campagnes de sensibilisation et d’éducation devraient cibler en priorité les communautés qui connaissent moins les signes de l’AVC et qui présentent un risque accru d’AVC. Ces communautés devraient être informées de manière collaborative, par l’entremise d’activités de développement communautaire.
  2. Les organismes communautaires et les professionnels de la santé doivent collaborer davantage afin d’assurer l’uniformité des campagnes d’éducation du public aux signes de l’AVC, notamment en mettant fortement l’accent sur l’importance d’une intervention rapide dès que l’on reconnaît ces signes.
  3. Des formations et de l’éducation doivent être fournies au personnel des SMU, des services des urgences et des hôpitaux; aux étudiants en médecine et en soins infirmiers; aux médecins en soins primaires et de courte durée; aux médecins spécialistes; au personnel infirmier; et aux professionnels paramédicaux en vue d’augmenter leur capacité à reconnaître les personnes subissant potentiellement un AVC et à procéder à une évaluation et à une prise en charge rapides.
  4. Des systèmes exhaustifs doivent être mis en place pour assurer à toute la population un accès rapide à des SMU adéquats, y compris des soins ambulatoires (p. ex., des services en consultation externe, des services des urgences, des centres de santé communautaire et des postes de soins infirmiers) qui ne sont pas trop onéreux, ainsi qu’à des soins de l’AVC de qualité, quelle que soit la région géographique.
  5. La sensibilisation à l’AVC et sa surveillance doivent être améliorées dans toute la population. Les systèmes de santé et les gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux doivent recueillir des données de surveillance de la santé et des facteurs sociaux en fonction des populations et des régions, et les utiliser pour mieux comprendre les problèmes de santé et sociaux touchant la population au pays, et ainsi en améliorer la qualité.
Indicateurs de rendement +-

Indicateurs du système :

  1. Proportion de personnes chez qui l’on présume un AVC ou un AIT et qui sont transportées à l’hôpital par du personnel paramédical (indicateur de base). 
  2. Proportion de la population qui vit à moins de 4,5 à 6 heures par transport terrestre d’un hôpital offrant des services liés aux soins de l’AVC de niveau 3, 4 ou 5 (p. ex., qui possède un tomodensitomètre et qui a la capacité d’administrer un traitement par thrombolyse intraveineuse).
  3. Proportion d’hôpitaux qui inscrivent les patients à l’avance ou disposent d’un flux de travail permettant de contourner le service des urgences.

Indicateurs de processus :

  1. Proportion des patients ayant subi un AVC qui communiquent avec un membre du système de santé dans les 4,5, 6 ou 24 heures suivant l’apparition des symptômes de l’AVC (indicateur de base).
  2. Temps médian écoulé (et écart interquartile) entre l’apparition des symptômes de l’AVC et la première communication avec les SMU, soit l’heure à laquelle a eu lieu l’appel au 9-1-1 ou au centre de répartition des SMU locaux.
  3. Temps médian écoulé (en heures) entre l’apparition des symptômes de l’AVC et l’arrivée dans un service des urgences pour tous les patients chez qui l’on présume un AVC se présentant à l’hôpital.

Indicateurs de résultats et d’expérience axés sur le patient :

  1. Proportion de la population (et de sous-groupes particuliers) qui connaît les signes de l’AVC présentés dans VITE/FAST (indicateur de base). 

Voir la section 3  pour d’autres indicateurs de rendement relatifs aux soins préhospitaliers et au transport.

Notes relatives à la mesure des indicateurs

  1. Indicateur de rendement 6 : les données peuvent provenir de sondages publics particuliers sur les signes de l’AVC, menés par Cœur + AVC ou par d’autres organismes.
  2. Indicateurs de rendement 1 à 5 : le dénominateur correspond aux patients ayant subi un AVC qui sont traités à l’hôpital. Les données peuvent provenir de la base de données du Système national d’information sur les soins ambulatoires (SNISA) et de la base de données sur les congés des patients (BDCP) de l’Institut canadien d’information sur la santé (ICIS), du projet spécial sur l’AVC 340 ou des vérifications des dossiers primaires.
  3. Indicateur de rendement 3 : l’heure du triage au service des urgences doit toujours être utilisée pour estimer l’heure d’arrivée à ce dernier. Cette information se trouve dans le SNISA de l’ICIS et est une valeur calculée dans la BDCP. Ces trois fenêtres temporelles correspondent aux valeurs de rapidité de traitement dans ce module sur la prise en charge de l’AVC en phase aiguë de 2022 de la septième édition des Recommandations.
  4. Indicateurs de rendement 3 à 5 : L’heure d’apparition des symptômes peut être connue si le patient était éveillé et conscient au moment où ils ont commencé, ou inconnue s’ils étaient déjà présents au réveil. Il est important de noter si l’heure d’apparition est estimée ou exacte. L’heure peut être dite exacte si 1) le patient était renseigné et a lui-même noté l’heure d’apparition des symptômes ou si 2) une autre personne a été témoin de l’apparition des symptômes et en a noté l’heure.
  5. Indicateur de rendement 3 : Ces données peuvent être obtenues en menant des analyses géospatiales fondées sur l’emplacement des postes d’ambulances, l’emplacement des hôpitaux offrant des services liés aux soins de l’AVC en phase hyperaiguë et la géographie des routes d’une région particulière.
  6. Le personnel des hôpitaux doit faire de son mieux pour continuer à noter l’heure d’arrivée du patient en tant qu’heure de triage au service des urgences dans le SNISA de l’ICIS. Cette pratique aidera la direction ou l’administration des services en matière d’AVC à encourager le personnel des hôpitaux à le faire.
Ressources pour la mise en œuvre et outils de transfert des connaissances +-

Les ressources et les outils ci-dessous qui sont externes à Cœur + AVC et aux Recommandations peuvent être utiles à la mise en œuvre des soins de l’AVC. Cependant, leur présence ne constitue pas une approbation réelle ou implicite par l’équipe des pratiques optimales en matière de soins de l’AVC ni par Cœur + AVC. Le lecteur est encouragé à examiner ces ressources et ces outils d’un œil critique et à les mettre en œuvre dans sa pratique à sa discrétion.

Renseignements destinés aux dispensateurs de soins

Renseignements destinés aux personnes ayant une expérience vécue, y compris les membres de la famille, les amis et les aidants

Résumé des données probantes (en anglais uniquement) +-

Evidence Table and Reference List

Sex and Gender Considerations Reference List

Failure to recognize the signs of an acute stroke, by witnesses or the person experiencing the stroke, can delay the time to contact emergency services, which may in turn decrease a patient’s opportunity to receive time-sensitive treatments. 

The results from many cross-sectional surveys indicate that, among members of the general public, knowledge of the signs and symptoms associated with stroke remains disappointingly low. Lundelin et al. (2012) conducted telephone surveys of 11,827 adults living in Spain who had participated in the Study on Nutrition & Cardiovascular Risk, to assess their ability to identify stroke symptoms, including sudden confusion or trouble speaking; numbness of face, arm, or leg; sudden trouble seeing in one or both eyes; sudden chest pain (decoy); sudden trouble walking; dizziness or loss of balance; or severe headache. While 65.2% of the participants could correctly identify four to six symptoms of stroke, only 19% could identify all 6 symptoms correctly, and 11.4% were unable to identify a single symptom. In addition, 81.1% of participants indicated they would call an ambulance if they suspected someone was having a stroke. Persons who could identify more stroke symptoms were more likely to call for an ambulance. Mochari-Greenberger et al. (2014) surveyed 1,205 women aged ≥25 years living in the United States who had participated in the American Heart Association National Women’s Tracking Survey. Participants were contacted by telephone and asked standardized questions related to stroke warning signs and actions to take in the event of stroke. Sudden weakness and/or numbness of the face or limb of one side was the most commonly cited symptom (51%). Loss of or trouble understanding speech was also frequently recognized as a symptom (44%); while headache, unexplained dizziness, and loss of vision in one eye were recognized by fewer participants (23%, 20% and 18%, respectively). One in 5 women could not name a stroke warning sign. 

In a survey of 790 respondents who were friends and family members of patients at a Canadian vascular outpatient clinic waiting room, who were sampled on two occasions 5 years apart, over 80% of participants were able to identify one or more stroke risk factors (Metias et al., 2017). Trouble speaking and weakness, numbness, or paralysis were the signs identified most frequently. The results of surveys conducted by random sampling of members of the general community in Saudi Arabia (Naguib et al., 2020) and New Zealand (Krishnamurthi et al., 2020) also indicate that most people were familiar with at least one stroke risk factor and almost 80% recognized slurred speech and weakness as stroke symptoms. 

When surveyed even after they had suffered a stroke, many patients remained unaware of stroke risk factors, including their own. Of 173 patients admitted to a stroke unit following a first-ever stroke, only 21% of patients could identify hypertension as a risk factor. Smoking was recognized by 26.6% and obesity by 12% of patients (Faiz et al., 2018). Of 195 patients admitted to hospital following a confirmed stroke or TIA, a high percentage could not identify their own stroke risk factors (Soomann et al., 2015). Diabetes was the most recognized risk factor at 89%, while 78% and 77% of patients were aware of atrial fibrillation and previous stroke, respectively. Sundseth et al. (2014) reported that among 287 patients admitted to hospital with a suspected stroke or TIA, 43.2% were able to name at least one stroke risk factor, while 13.9% could identify two and 1.7% knew three. Smoking and hypertension were the two most commonly cited risk factors for stroke, while 70.7% of patients knew at least one symptom of stroke. In terms of their knowledge of the signs and symptoms of stroke, 66.6% identified numbness or weakness of the face, arm, or leg; 45.6% identified confusion or trouble speaking or understanding speech; and 42.9% were able to identify both of these symptoms of stroke. 

The number of public health campaigns designed to increase the recognition of the signs and symptoms of stroke has increased over the past decade. One of the most recognized programs is FAST, a mnemonic standing for (F)ace drooping, (A)rm weakness, (S)peech difficulties and (T)ime to call 911. The results of several studies indicate that persons exposed to these campaigns become more aware of the signs and symptoms of stroke. Response to the FAST campaign, through television and public transit displays, which ran from 2009 intermittently though 2014 in the UK (Wolters et al., 2018) was associated with significantly increased use of EMS for major stroke (58.8% before April 1, 2009 vs. 78.9% after April 1, 2009) and first medical attention was sought more quickly (within 3 hours) after April 1, 2009 (67.6% vs. 81.3%; OR=2.08; 95% CI, 1.40-3.11). The effect of a 27-month public awareness campaign designed to increase knowledge of the Swedish translation of FAST was less successful (Nordanstig et al., 2017). From pre-campaign (survey 1) to end of the campaign (survey 8), the number of persons who had heard of FAST increased from 15% to 50%. The percentage of respondents who could recall all keywords in the mnemonic increased from 0.3% to only 2%, while those who could recall some or all of the keywords increased from 4% to 14%. 

Bray et al. (2013) surveyed 12,439 people ≥40 years of age from the general population in Australia and reported that from 2004 to 2010, there had been a significant increase in the number of respondents who were aware of the national multimedia stroke awareness campaigns (31% vs 50%), which included FAST. There was also an increase in the number or participants who were able to name one or more warning signs of stroke (69% vs 81%), two or more (43% vs 63%), and three or more (19% vs 32%). Respondents who could identify two or more warning signs were significantly more likely to be aware of the campaign (OR= 1.88, 95% CI 1.74 to 2.04). Bray et al. (2015) also reported increases in the monthly volumes of ambulance dispatches for stroke associated with 12 National Stroke Foundation multimedia regional public awareness campaigns that ran from 2004 to 2014. The increases ranged from 1.0% to 9.9%. In 2006, there was a decrease of 2.2% in call volumes. 

Jurkowski et al. (2010) also reported that following a public awareness campaign to increase awareness of FAST, respondents who were exposed to a three-phase multimedia campaign over a seven-month period were more likely to be aware of the campaign and its primary message to call 9-1-1. The percentage of respondents who reported they would call 9-1-1 in response to specific stroke symptoms increased from 9% to 12% for specific symptoms identified in oneself and 4% to 12% for specific symptoms, from pre-to post campaign, compared to those who had not been exposed to the campaign.

Mass media campaigns have also been shown to be associated with increases in the use of thrombolytic agents following acute stroke. Advani et al. (2016) reported the average number of patients treated with t-PA increased significantly from 7.3 to 11.3 patients per month (an increase of 54.7%, p=0.02) during the period from the 12 months preceding the mass media intervention, featuring the FAST mnemonic, to the 6 months after. The average number of patients treated in the emergency department increased significantly from 37.3 to 72.8 patients per month (an increase of 95.7%, p<0.001) during the same period. Although the mean number of patients treated with t-PA dropped to 9.5 per month after the first 6 months of the campaign, it was still significantly higher than the preceding 12 months. In a telephone survey of 1,400 participants, the number of people who could name any stroke symptom increased from 66% to 75%. Of those who could name a symptom, 52% recognized facial droop, 42% named speech difficulties, and 42% named arm weakness.

Sex and Gender Considerations

Women have been reported to have better knowledge of stroke symptoms and stroke risk factors and learn more from public stroke awareness campaigns (Stroebele et al. 2011). Marx et al. (2010) reported that prior to a mass media campaign designed to improve stroke recognition and response, significantly more women than men could correctly answer the question “where does stroke happen in the body?” and knew the stroke emergency call number to call. Following the intervention, while the number of men and women who could answer the two questions correctly increased, although the percentage change from pre to post intervention was higher for women. There were increases in the mean number of stroke warning signs that could be named before and after the intervention (women: 5.4 to 6.2; men: 5.1 to 5.9). Following a public health campaign conducted in Ontario, significantly more women could identify ≥2 stroke warning signs (Hodgson et al. 2007).

Ressources AVC